Le Bureau d’Etude en Management et Santé (BEMS), organise au sein de son siège à Benz-Vi, dans le 5ème arrondissement de Bangui et en ligne, la 2ème session de formation sur l’initiation au métier de consultant. Cette session de formation se déroule tous les 4 samedis, dont elle a été lancée le samedi 25 novembre 2023. Dans une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, Docteur Sébastien Dakpa, Coordonnateur de (BEMS-Centrafrique), a évoqué les raisons de l’organisation de cette formation qui, selon lui, est initiée suite à un constat fait sur le marché international où on note l’absence des cadres et intellectuels Centrafricains.
Par simple la définition, qui peut devenir consultant ? C’est un «facilitateur» doté d’une expertise connue et ce dernier est beaucoup attiré par les entreprises qui lui font de plus en plus appel pour identifier et analyser des problèmes. Ceci pour, éventuellement, proposer des solutions adéquates et adaptées.
C’est dans ce cadre que le «BEMS-Centrafrique» a mis en place quatre (4) objectifs à travers cette formation, pour le renforcement de capacité des participants qui sont entre autres, «Acquérir une démarche pour analyser, définir et conduire une mission assignée ; Acquérir des méthodes et des outils pratiques du consultant et de l’organisateur ; Acquérir des repères et/ou référentielle pour piloter le changement organisationnel et enfin se familiariser avec la compréhension des termes de référence d’un dossier d’appel à manifestation d’intérêt, la formulation des offres techniques et financière et la rédaction des rapports de missions».
Afin de répondre à l’inquiétude des désireux participants, «BEMS-Centrafrique» tient compte d’indisponibilité de beaucoup de cadres, la formation est fragmentée à 4 heures fois 4, les samedis 25 novembre, 02 décembre, 09 décembre et 16 décembre.
A cet effet, une approche méthodologique a été mise en place, avec des outils mis à la disposition des participants et chaque module est séparée de six (6) jours d’apprentissage profond, d’exercices d’échanges avec le facilitateur avant d’entamer le module suivant.
A cette occasion, Docteur Sébastien Dakpa, Coordonnateur de «BEMS-Centrafrique», a souligné au passage qu’«on a vu que les cadres et intellectuels Centrafricains connaissent. Mais, l’art de transformer leurs connaissances en aptitude pour rafler les marchés de consultation, cette catégorie de cadres ne possèdent pas. C’est dans ce sens-là qu’on vient apporter notre modique contribution à cette catégorie du personnel pour changer de comportement, changer d’aptitude afin d’être représentatif et avec efficacité», a-t-il expliqué.
Celui-ci a également souligné que cette formation a été organisée pour la première fois c’était au mois d’octobre 2023, sur recommandation de certains de leurs membres qu’une nouvelle session est lancée. Mais, il faut dire que la même formation, est organisée au niveau de France, avec l’Institut «CIFOP» et le coût de la formation est fixé à 5.500 Euros, contrairement à celle de la RCA qui est fixée à 50.000 FCFA.
De ce fait, il y a lieu de rappeler que le Président Touadéra, ne cesse d’instruire dans son discours qu’«il y a de la place pour tout le monde en Centrafrique !». Si chaque cadre et intellectuel Centrafricain ne cherche pas à hausser le cap de leur niveau de formation pour avoir des aptitudes, des experts étrangers en la matière rafleront des consultations et les Centrafricains vont rester les mains vides. Il est temps de se lever afin de renforcer les connaissances afin de redorer l’image de la RCA.
Par simple la définition, qui peut devenir consultant ? C’est un «facilitateur» doté d’une expertise connue et ce dernier est beaucoup attiré par les entreprises qui lui font de plus en plus appel pour identifier et analyser des problèmes. Ceci pour, éventuellement, proposer des solutions adéquates et adaptées.
C’est dans ce cadre que le «BEMS-Centrafrique» a mis en place quatre (4) objectifs à travers cette formation, pour le renforcement de capacité des participants qui sont entre autres, «Acquérir une démarche pour analyser, définir et conduire une mission assignée ; Acquérir des méthodes et des outils pratiques du consultant et de l’organisateur ; Acquérir des repères et/ou référentielle pour piloter le changement organisationnel et enfin se familiariser avec la compréhension des termes de référence d’un dossier d’appel à manifestation d’intérêt, la formulation des offres techniques et financière et la rédaction des rapports de missions».
Afin de répondre à l’inquiétude des désireux participants, «BEMS-Centrafrique» tient compte d’indisponibilité de beaucoup de cadres, la formation est fragmentée à 4 heures fois 4, les samedis 25 novembre, 02 décembre, 09 décembre et 16 décembre.
A cet effet, une approche méthodologique a été mise en place, avec des outils mis à la disposition des participants et chaque module est séparée de six (6) jours d’apprentissage profond, d’exercices d’échanges avec le facilitateur avant d’entamer le module suivant.
A cette occasion, Docteur Sébastien Dakpa, Coordonnateur de «BEMS-Centrafrique», a souligné au passage qu’«on a vu que les cadres et intellectuels Centrafricains connaissent. Mais, l’art de transformer leurs connaissances en aptitude pour rafler les marchés de consultation, cette catégorie de cadres ne possèdent pas. C’est dans ce sens-là qu’on vient apporter notre modique contribution à cette catégorie du personnel pour changer de comportement, changer d’aptitude afin d’être représentatif et avec efficacité», a-t-il expliqué.
Celui-ci a également souligné que cette formation a été organisée pour la première fois c’était au mois d’octobre 2023, sur recommandation de certains de leurs membres qu’une nouvelle session est lancée. Mais, il faut dire que la même formation, est organisée au niveau de France, avec l’Institut «CIFOP» et le coût de la formation est fixé à 5.500 Euros, contrairement à celle de la RCA qui est fixée à 50.000 FCFA.
De ce fait, il y a lieu de rappeler que le Président Touadéra, ne cesse d’instruire dans son discours qu’«il y a de la place pour tout le monde en Centrafrique !». Si chaque cadre et intellectuel Centrafricain ne cherche pas à hausser le cap de leur niveau de formation pour avoir des aptitudes, des experts étrangers en la matière rafleront des consultations et les Centrafricains vont rester les mains vides. Il est temps de se lever afin de renforcer les connaissances afin de redorer l’image de la RCA.