Le mercredi 22 novembre 2023, des relais communautaires, membres des organisations féminines de Bangui pour la promotion de la santé sexuelle reproductive et la planification familiale (SSR/PF), ont renforcé leurs capacités sur la prévention des IST/VIH et VBG. L’objectif, affermir les connaissances de ces derniers sur l’utilisation des contraceptives et les préservatifs, afin qu’à leur tour, sensibiliser la population pour l’accès au service de santé de reproduction et de la planification familiale. Une initiative de la Direction de la Santé Familiale, avec le soutien financier du Fonds des Nation-Unies pour la Population (UNFPA).
D’ores et déjà, la République Centrafricaine, a enregistré depuis 2019, huit cent trente-cinq (835) décès maternels pour cent mille naissances vivantes. Ce qui a fait que le pays occupe le 3ème rang mondial après Afghanistan et la Somalie dans ce cas de figure.
Selon Yolande Guendoko, Chargée de programme de la Santé Sexuelle Reproductive et la Planification Familiale à l’UNFPA, l’une des stratégies pour réduire le taux de décès, c’est la planification familiale. «Les progrès en planification et en prévention des IST/VIH et des violences basées sur le genre (VBG), restent faibles en Centrafrique, malgré les efforts fournis. Les besoins non satisfaits en matière de planification familiale sont de l’heure de 30%. C’est dire que parmi 100 femmes en RCA, au moins 30 ont besoin des produits contraceptifs, mais qui n’ont pas l’accès aux services. Peut-être qu’elles n’ont pas l’information et ne savent pas y prendre ou encore les produits ne sont pas disponibles dans nos points de prestation. Et donc, c’est un problème. Si on arrive à aider les 30% de ces femmes à avoir des produits contraceptifs, on va augmenter la prévalence et réduire le taux de décès maternel», a-t-elle expliqué.
Et celle-ci d’ajouter que «la réduction de la mortalité maternelle, des violences basées sur le genre et la réduction des besoins non satisfaits en matière de la planification, fait partie du mandat de l’UNFPA, qui entends appuyer le ministère de la Santé, à travers la direction de la Santé Familiale et le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, en faveur des organisations féminines pour la campagne de sensibilisation autour des thématiques liées à la prévention des IST/VIH»,a souligné Yolande Guendoko.
Xavier Tomanga, Chef de Section Santé de la Reproduction à la Région Sanitaire n° 7, souhaite pour sa part, une forte adhésion à la planification familiale dans des différentes formations sanitaires et la réduction de taux de décès néo-natals.
Cependant, Yan Claver Dongomon, l’un des relais communautaires se dit prêt à aller sensibiliser les mères et filles sur les méthodes contraceptives, afin d’éviter les grossesses non désirées et les maladies sexuellement transmissibles.
Une chose est de mentionner que la République Centrafricaine a opté pour une politique pro-nataliste qui repose sur une paternité et maternité responsable, en vue de constituer une famille désirée, saine, tout en prévenant la santé de la mère et de l’enfant. Il y a lieu de dire ici que les organisations féminines doivent être soutenues pour la mobilisation de leurs paires ainsi que la distribution des pilules et préservatifs dans leurs communautés.
D’ores et déjà, la République Centrafricaine, a enregistré depuis 2019, huit cent trente-cinq (835) décès maternels pour cent mille naissances vivantes. Ce qui a fait que le pays occupe le 3ème rang mondial après Afghanistan et la Somalie dans ce cas de figure.
Selon Yolande Guendoko, Chargée de programme de la Santé Sexuelle Reproductive et la Planification Familiale à l’UNFPA, l’une des stratégies pour réduire le taux de décès, c’est la planification familiale. «Les progrès en planification et en prévention des IST/VIH et des violences basées sur le genre (VBG), restent faibles en Centrafrique, malgré les efforts fournis. Les besoins non satisfaits en matière de planification familiale sont de l’heure de 30%. C’est dire que parmi 100 femmes en RCA, au moins 30 ont besoin des produits contraceptifs, mais qui n’ont pas l’accès aux services. Peut-être qu’elles n’ont pas l’information et ne savent pas y prendre ou encore les produits ne sont pas disponibles dans nos points de prestation. Et donc, c’est un problème. Si on arrive à aider les 30% de ces femmes à avoir des produits contraceptifs, on va augmenter la prévalence et réduire le taux de décès maternel», a-t-elle expliqué.
Et celle-ci d’ajouter que «la réduction de la mortalité maternelle, des violences basées sur le genre et la réduction des besoins non satisfaits en matière de la planification, fait partie du mandat de l’UNFPA, qui entends appuyer le ministère de la Santé, à travers la direction de la Santé Familiale et le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, en faveur des organisations féminines pour la campagne de sensibilisation autour des thématiques liées à la prévention des IST/VIH»,a souligné Yolande Guendoko.
Xavier Tomanga, Chef de Section Santé de la Reproduction à la Région Sanitaire n° 7, souhaite pour sa part, une forte adhésion à la planification familiale dans des différentes formations sanitaires et la réduction de taux de décès néo-natals.
Cependant, Yan Claver Dongomon, l’un des relais communautaires se dit prêt à aller sensibiliser les mères et filles sur les méthodes contraceptives, afin d’éviter les grossesses non désirées et les maladies sexuellement transmissibles.
Une chose est de mentionner que la République Centrafricaine a opté pour une politique pro-nataliste qui repose sur une paternité et maternité responsable, en vue de constituer une famille désirée, saine, tout en prévenant la santé de la mère et de l’enfant. Il y a lieu de dire ici que les organisations féminines doivent être soutenues pour la mobilisation de leurs paires ainsi que la distribution des pilules et préservatifs dans leurs communautés.