Suite à une première décision rendue publique par un Juge de référé du Conseil d’Etat de suspendre la tenue du congrès le 05 décembre 2023 à l’hôtel Oubangui, une deuxième décision du Tribunal de Grande Instance de Bangui vient ordonner la poursuite des travaux du congrès. Ceci conformément à l’application de la décision de la Cour de Cassation, autorisant la tenue dudit congrès. C’est ainsi que le bureau politique provisoire du parti le «Rassemblement Démocratique Centrafricain» (RDC), a tenu le mercredi 06 décembre 2023 à son siège à Bangui, une conférence de presse pour apporter des éclaircissements sur ces différentes décisions de justice.
Pour la petite histoire, après la scission du comité-directeur, l’ex-président du parti «RDC», Mohamed Lawan, a saisi le Tribunal de Grande Instance de Bangui en référé pour des questions d’ordre politique. Pour cela, le Tribunal s’est déclaré incompétent.
Non-content, l’ex-président, Mohamed Lawan, a une fois de plus saisi la Cour d’Appel de Bangui qui lui a donné raison, mais le bureau politique provisoire cette fois-ci, non satisfait, a saisi la Cour de Cassation en dernier ressort qui a dit le droit.
Conformément à l’Arrêt de la Cour de Cassation du 23 août 2023, les militantes, militants et sympathisants du parti le «RDC» de Bangui et des villes de province, s’apprêtaient à tenir leur congrès du 05 au 07 décembre 2023 dans l’une des salles de conférence de l’hôtel Oubangui, un groupe parlementaire du parti le «RDC» à l’Assemblé Nationale, avec l’appui de la gendarmerie nationale, ont fait irruption dans la salle pour signifier la décision du Juge des référés, arrêtant les travaux du congrès, ordonné par la Cour de Cassation.
Ce comportement affiché par ces élus de la nation, a été déploré par Henri-Pierre Assangou, Président du bureau provisoire, «l’heure est venue où nous avons estimé de présenter les vraies raisons pour laquelle ses députés sont mécontents. Nos élus savent que nous nous s’apprêtons à tenir un congrès et pour cela, nous devons mettre en place un comité préparatoire pour recevoir des candidatures pour le nouveau bureau politique qui devrait être validé. En tant que président, j’ai pris tous mes dispositifs pour que ce congrès puisse se tenir dans de bonnes conditions. Malheureusement, ces derniers, se sont entendus sans consulter le bureau provisoire et ont exigé aux candidats le versement de 1 million de FCFA pour les frais de dépôt de candidature. J’ai pris ma responsabilité de dire non, c’est un parti politique, nous leur demandons seulement d’être en règle pour ceux qui n’ont pas encore payé leurs cotisations. Si aujourd’hui, quelque chose arrive, c’est moi qui va répondre devant la justice»,a-t-il clarifié.
Et celui-ci d’ajouter que l’heure est grave et l’avenir n’augure pas le lendemain pour la jeune démocratie pour le Centrafrique. Si des mesures idoines ne sont pas prises pour que la justice reste un arbitre impartial. Dans une société fragile comme la nôtre, l’institution judicaire devrait être seule à pouvoir décider de ce qui est juste ou non et le rôle de la justice est de faire en sorte que tout le monde respecte le droit.
Suite à cette déclaration, coup de tonnerre dans la journée de mercredi 06 décembre 2023. A travers une note, soit-transmis, le 2ème Substitut de Base du Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Haprat Yakoub Rodouane, en vertu de l’Ordonnance des référés, a ordonné l’arrêt immédiat des travaux du congrès du parti le «RDC», en attendant la décision de la Cour de Cassation sur le recours en rétractation de son arrêt du 23 août 2023.
Cette crise au sein de ce parti politique a complètement fragilisé ledit parti pour question d’intérêts égocentriques. Les politiques centrafricains ont tout intérêt à changer de politique pour le faire autrement au profit du peuple. Car, analysant ce qui se passe dans presque tous les partis politiques en RCA et le «RDC» en particulier, on sent que ce sont les questions d’intérêts qui les divisent au détriment de l’intérêt général.
Pour la petite histoire, après la scission du comité-directeur, l’ex-président du parti «RDC», Mohamed Lawan, a saisi le Tribunal de Grande Instance de Bangui en référé pour des questions d’ordre politique. Pour cela, le Tribunal s’est déclaré incompétent.
Non-content, l’ex-président, Mohamed Lawan, a une fois de plus saisi la Cour d’Appel de Bangui qui lui a donné raison, mais le bureau politique provisoire cette fois-ci, non satisfait, a saisi la Cour de Cassation en dernier ressort qui a dit le droit.
Conformément à l’Arrêt de la Cour de Cassation du 23 août 2023, les militantes, militants et sympathisants du parti le «RDC» de Bangui et des villes de province, s’apprêtaient à tenir leur congrès du 05 au 07 décembre 2023 dans l’une des salles de conférence de l’hôtel Oubangui, un groupe parlementaire du parti le «RDC» à l’Assemblé Nationale, avec l’appui de la gendarmerie nationale, ont fait irruption dans la salle pour signifier la décision du Juge des référés, arrêtant les travaux du congrès, ordonné par la Cour de Cassation.
Ce comportement affiché par ces élus de la nation, a été déploré par Henri-Pierre Assangou, Président du bureau provisoire, «l’heure est venue où nous avons estimé de présenter les vraies raisons pour laquelle ses députés sont mécontents. Nos élus savent que nous nous s’apprêtons à tenir un congrès et pour cela, nous devons mettre en place un comité préparatoire pour recevoir des candidatures pour le nouveau bureau politique qui devrait être validé. En tant que président, j’ai pris tous mes dispositifs pour que ce congrès puisse se tenir dans de bonnes conditions. Malheureusement, ces derniers, se sont entendus sans consulter le bureau provisoire et ont exigé aux candidats le versement de 1 million de FCFA pour les frais de dépôt de candidature. J’ai pris ma responsabilité de dire non, c’est un parti politique, nous leur demandons seulement d’être en règle pour ceux qui n’ont pas encore payé leurs cotisations. Si aujourd’hui, quelque chose arrive, c’est moi qui va répondre devant la justice»,a-t-il clarifié.
Et celui-ci d’ajouter que l’heure est grave et l’avenir n’augure pas le lendemain pour la jeune démocratie pour le Centrafrique. Si des mesures idoines ne sont pas prises pour que la justice reste un arbitre impartial. Dans une société fragile comme la nôtre, l’institution judicaire devrait être seule à pouvoir décider de ce qui est juste ou non et le rôle de la justice est de faire en sorte que tout le monde respecte le droit.
Suite à cette déclaration, coup de tonnerre dans la journée de mercredi 06 décembre 2023. A travers une note, soit-transmis, le 2ème Substitut de Base du Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Haprat Yakoub Rodouane, en vertu de l’Ordonnance des référés, a ordonné l’arrêt immédiat des travaux du congrès du parti le «RDC», en attendant la décision de la Cour de Cassation sur le recours en rétractation de son arrêt du 23 août 2023.
Cette crise au sein de ce parti politique a complètement fragilisé ledit parti pour question d’intérêts égocentriques. Les politiques centrafricains ont tout intérêt à changer de politique pour le faire autrement au profit du peuple. Car, analysant ce qui se passe dans presque tous les partis politiques en RCA et le «RDC» en particulier, on sent que ce sont les questions d’intérêts qui les divisent au détriment de l’intérêt général.