La fabrication anarchique de briques dans la capitale Bangui et ses environs bas son plein en cette période de la saison sèche. Cette pratique est souvent aimée par bon nombre de jeunes Centrafricains qui cherchent à joindre les deux bouts. Malheureusement, ces jeunes utilisent la voie publique pour fabriquer ces briques. Plusieurs quartiers de Bangui sont exposés à cette pratique. Le cas frappant est celui de Basse-Kotto dans le 5ème arrondissement de Bangui où ces jeunes utilisent l’avenue Ruth Rolland, longeant le canal «Ngou Bagara» pour la fabrication de briques.
C’est un constat regrettable et cela est une triste réalité. Il suffit de faire un tour sur certaines voies publiques dans certains quartiers de Bangui pour se rendre à l’évidence. Cette situation perturbe parfois la libre circulation des personnes et des biens. Malheureusement, cela se fait au vu et au su des autorités du pays.
Certains fabriquant de briques, ont accepté de s’exprimer, «c’est à chaque saison sèche que nous fabriquons ces briques ici pour profiter de l’eau de ce canal, afin de nous faciliter les travaux. Selon moi, cette pratique n’est pas bonne. Mais, nous sommes obligés, bien que ce soit risquant sur la voie publique. On n’a pas encore reçu une remarque de la part de qui que ce soit. Sinon, nous discutons parfois de ce sujet», a expliqué Fabrice.
Ruffin pour sa part sait pertinemment que c’est une mauvaise pratique, «nous savons que ce que nous faisons, la majorité des gens n’est pour. Mais, nous sommes obligés. Car, c’est notre seul moyen de subsistance. Pendant la saison sèche pour trouver de l’eau de puis, c’est un parcours de combattant. Nous demandons aux autorités du pays de règlementer ce secteur ou bien de nous trouver un boulot», a-t-il proposé.
Face à cette situation, le Chef de quartier Basse-Kotto, communément appelé «Yassimadji», Abel Pléyo, regrette le fait que ces jeunes sont souvent sensibilisés, mais font de la sourde oreille. «Je suis désolé de comportements de ces enfants qui ont l’habitude de fabriquer les briques sur l’avenue Ruth Roland. C’est plusieurs fois que je vienne vers eux pour les sensibiliser, leurs montrer les difficultés de ce qu’ils sont en train de faire. Ceci a rétréci la ruelle. Les véhicules ne peuvent pas, même les semi-remorques ne peuvent plus maintenant passés ici. Il faut que la police, en faisant les patrouilles, puisse nous appuyer pour que ces actes-là ne puissent plus se répéter»,a-t-il plaidé.
Cette pratique ne date pas d’aujourd’hui. La fabrication de ces briques sur la voie publique a d’ailleurs rétrécie la voie et empêche les engins à deux et quatre roues, voire même les piétons de circuler librement. Il est temps que les autorités du pays prennent leur responsabilité afin de ramener l’ordre dans la cité.
C’est un constat regrettable et cela est une triste réalité. Il suffit de faire un tour sur certaines voies publiques dans certains quartiers de Bangui pour se rendre à l’évidence. Cette situation perturbe parfois la libre circulation des personnes et des biens. Malheureusement, cela se fait au vu et au su des autorités du pays.
Certains fabriquant de briques, ont accepté de s’exprimer, «c’est à chaque saison sèche que nous fabriquons ces briques ici pour profiter de l’eau de ce canal, afin de nous faciliter les travaux. Selon moi, cette pratique n’est pas bonne. Mais, nous sommes obligés, bien que ce soit risquant sur la voie publique. On n’a pas encore reçu une remarque de la part de qui que ce soit. Sinon, nous discutons parfois de ce sujet», a expliqué Fabrice.
Ruffin pour sa part sait pertinemment que c’est une mauvaise pratique, «nous savons que ce que nous faisons, la majorité des gens n’est pour. Mais, nous sommes obligés. Car, c’est notre seul moyen de subsistance. Pendant la saison sèche pour trouver de l’eau de puis, c’est un parcours de combattant. Nous demandons aux autorités du pays de règlementer ce secteur ou bien de nous trouver un boulot», a-t-il proposé.
Face à cette situation, le Chef de quartier Basse-Kotto, communément appelé «Yassimadji», Abel Pléyo, regrette le fait que ces jeunes sont souvent sensibilisés, mais font de la sourde oreille. «Je suis désolé de comportements de ces enfants qui ont l’habitude de fabriquer les briques sur l’avenue Ruth Roland. C’est plusieurs fois que je vienne vers eux pour les sensibiliser, leurs montrer les difficultés de ce qu’ils sont en train de faire. Ceci a rétréci la ruelle. Les véhicules ne peuvent pas, même les semi-remorques ne peuvent plus maintenant passés ici. Il faut que la police, en faisant les patrouilles, puisse nous appuyer pour que ces actes-là ne puissent plus se répéter»,a-t-il plaidé.
Cette pratique ne date pas d’aujourd’hui. La fabrication de ces briques sur la voie publique a d’ailleurs rétrécie la voie et empêche les engins à deux et quatre roues, voire même les piétons de circuler librement. Il est temps que les autorités du pays prennent leur responsabilité afin de ramener l’ordre dans la cité.