Les Chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) se sont réunis en conférence à Paris-Bercy, le 28 novembre 2023. L’idée principale de ce grand rendez-vous est de mobiliser des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs de la CEMAC. Les travaux se sont déroulés sous la Présidence du Chef de l’Etat Centrafricain, le Pr Faustin Archange Touadéra, en sa qualité du Président en exercice de la CEMAC.
Cette importante assise, est la seconde après la Table Tonde tenue dans la même salle de l’hôtel Pullman à Paris-Bercy les 16 et 17 novembre 2020, avec l’accord des autorités françaises.
L’occasion a permis au Président Touadéra, de présenter les perspectives économiques des pays de la sous-région qui restent positives en dépit du contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien et les perturbations, engendrant le niveau mondial.
En ce qui concerne le Président en exercice de cette communauté sous régionale, l’inflation en zone CEMAC devrait ralentir pour atteindre 3,3% à fin 2023 avant de revenir en-dessous du critère de convergence de 3% à partir de 2024, à mesure que la politique monétaire reste suffisamment resserrée en vue d’ancrer fermement les anticipations d’inflation et de soutenir la position extérieure.
En outre, il a fait remarquer que la croissance à moyen terme devrait augmenter progressivement à 3,5%, principalement en raison d’une reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, tandis que les réformes visant à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires devraient commencer à porter leurs fruits. Or, ajoute-t-il, «l’on note une augmentation substantielle des réserves de change de la CEMAC qui se sont établies à 6.771,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2023 contre 4.781,9 milliards de FCFA à la même période l’année précédente, soit une hausse de 41,6% en glissement annuel», a précisé le Chef de l’Etat Centrafricain Pr Faustin Archange Touadéra.
Cependant, la sous-région CEMAC reste une terre d’opportunités qui peut aider le monde à renouer avec la croissance. Aujourd’hui, plus que jamais, le monde a besoin d’une dynamique de croissance pour prendre à bras le corps les multiples défis à relever, notamment le chômage, le déficit budgétaire, la dette, la pauvreté, le changement climatique, pour ne citer que ceux-là de la part du Président en exercice de la CEMAC.
Et de souligner que les pays de la CEMAC, ont des ressources minières et naturelles abondantes pour jouer un rôle vital dans la dynamique de croissance, dont l’économie mondiale a besoin aujourd’hui. Malheureusement, «l’Afrique centrale est une zone stratégique en raison, non seulement de son rôle historique pour les routes terrestres, aériennes et surtout maritimes, aussi bien au sein de l’Afrique qu’entre celle-ci et les autres continents, mais aussi de la production pétrolière, de l’élevage, de la pêche et de l’exploitation minière et forestière qui en font une zone très convoitée».
En dépit de ses énormes potentialités, la CEMAC reste confrontée à des défis qui ralentissent sa marche vers l’émergence. Ces défis sont d’ordre structurel, sécuritaire et environnemental, voir même sur le plan structurel, la zone CEMAC se singularise des autres régions du continent, principalement par son déficit en infrastructures de transport, de télécommunication et de distribution d’énergie, a clairement exprimé haut le Chef de l’Etat centrafricain Pr Faustin Archange Touadéra aux panélistes.
C’est sans doute pour cela que l’intégration physique et l’intégration économique n’y sont pas encore suffisamment développées. D’où l’importance pour le Président en exercice de la CEMAC de mettre les bouchées double sur le plan sécuritaire et environnemental qui, certaines poches d’insécurité dans certaines parties de la zone CEMAC persistent, notamment celles liées à la persistance du terrorisme dans la zone sahélienne, le grand banditisme commis par certains groupes armés réfractaires à la paix en République Centrafricaine et les revendications des populations anglophones au Cameroun, sont de nature à freiner les efforts des États dans leurs processus de développement, et pourtant, les pays de la sous-région qui représentent la deuxième réserve forestière mondiale après l’Amazonie, font face à la nécessité d’assurer un développement inclusif et durable tenant en compte des besoins des populations, tout en préservant son capital environnemental.
Créée le 16 mars 1994, la CEMAC compte six (6) pays-membres à savoir la République Centrafricaine, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad. Elle couvre un territoire de 3,02 millions de Km² et compte environ 63,8 millions d’habitants en 2022.
Cette importante assise, est la seconde après la Table Tonde tenue dans la même salle de l’hôtel Pullman à Paris-Bercy les 16 et 17 novembre 2020, avec l’accord des autorités françaises.
L’occasion a permis au Président Touadéra, de présenter les perspectives économiques des pays de la sous-région qui restent positives en dépit du contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien et les perturbations, engendrant le niveau mondial.
En ce qui concerne le Président en exercice de cette communauté sous régionale, l’inflation en zone CEMAC devrait ralentir pour atteindre 3,3% à fin 2023 avant de revenir en-dessous du critère de convergence de 3% à partir de 2024, à mesure que la politique monétaire reste suffisamment resserrée en vue d’ancrer fermement les anticipations d’inflation et de soutenir la position extérieure.
En outre, il a fait remarquer que la croissance à moyen terme devrait augmenter progressivement à 3,5%, principalement en raison d’une reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, tandis que les réformes visant à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires devraient commencer à porter leurs fruits. Or, ajoute-t-il, «l’on note une augmentation substantielle des réserves de change de la CEMAC qui se sont établies à 6.771,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2023 contre 4.781,9 milliards de FCFA à la même période l’année précédente, soit une hausse de 41,6% en glissement annuel», a précisé le Chef de l’Etat Centrafricain Pr Faustin Archange Touadéra.
Cependant, la sous-région CEMAC reste une terre d’opportunités qui peut aider le monde à renouer avec la croissance. Aujourd’hui, plus que jamais, le monde a besoin d’une dynamique de croissance pour prendre à bras le corps les multiples défis à relever, notamment le chômage, le déficit budgétaire, la dette, la pauvreté, le changement climatique, pour ne citer que ceux-là de la part du Président en exercice de la CEMAC.
Et de souligner que les pays de la CEMAC, ont des ressources minières et naturelles abondantes pour jouer un rôle vital dans la dynamique de croissance, dont l’économie mondiale a besoin aujourd’hui. Malheureusement, «l’Afrique centrale est une zone stratégique en raison, non seulement de son rôle historique pour les routes terrestres, aériennes et surtout maritimes, aussi bien au sein de l’Afrique qu’entre celle-ci et les autres continents, mais aussi de la production pétrolière, de l’élevage, de la pêche et de l’exploitation minière et forestière qui en font une zone très convoitée».
En dépit de ses énormes potentialités, la CEMAC reste confrontée à des défis qui ralentissent sa marche vers l’émergence. Ces défis sont d’ordre structurel, sécuritaire et environnemental, voir même sur le plan structurel, la zone CEMAC se singularise des autres régions du continent, principalement par son déficit en infrastructures de transport, de télécommunication et de distribution d’énergie, a clairement exprimé haut le Chef de l’Etat centrafricain Pr Faustin Archange Touadéra aux panélistes.
C’est sans doute pour cela que l’intégration physique et l’intégration économique n’y sont pas encore suffisamment développées. D’où l’importance pour le Président en exercice de la CEMAC de mettre les bouchées double sur le plan sécuritaire et environnemental qui, certaines poches d’insécurité dans certaines parties de la zone CEMAC persistent, notamment celles liées à la persistance du terrorisme dans la zone sahélienne, le grand banditisme commis par certains groupes armés réfractaires à la paix en République Centrafricaine et les revendications des populations anglophones au Cameroun, sont de nature à freiner les efforts des États dans leurs processus de développement, et pourtant, les pays de la sous-région qui représentent la deuxième réserve forestière mondiale après l’Amazonie, font face à la nécessité d’assurer un développement inclusif et durable tenant en compte des besoins des populations, tout en préservant son capital environnemental.
Créée le 16 mars 1994, la CEMAC compte six (6) pays-membres à savoir la République Centrafricaine, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad. Elle couvre un territoire de 3,02 millions de Km² et compte environ 63,8 millions d’habitants en 2022.